1972 - La
construction d’un nouveau sémaphore est envisagée à la pointe de Pen Enez. Un échange de terrain est prévu.
1976 - Après de nombreux entretiens avec la Marine Nationale, le site de Pen Enez est abandonné
au profit d’une modernisation du sémaphore de l’Aber-Wrac’h (mise en place de radar), à partir de 1978.
1978 - Après la catastrophe de l’Amoco Cadiz (16 mars 1978) la Marine Nationale, à la demande du
gouvernement, décide de mettre à Ouessant un radar de très grande puissance afin d’assurer une meilleure surveillance du trafic en Manche (140 bâtiments en moyenne par jour).
La puissance de ce radar est telle qu’elle va amener la suppression du sémaphore de l’Aber-Wrac’h dont la modernisation ne sera pas effectuée. Un autre emplacement du sémaphore, plus au nord, est
recherché.
1979 - La Marine Nationale décide d’installer un sémaphore à Brignogan plus avancé en mer. La
construction commence dès le début de 1979.
1980 - La Commune de LANDEDA intervient pour que son sémaphore reste armé quand même.
1981 - La fermeture du Sémaphore est officiellement décidée le 27 octobre 1981. Le Maire
intervient auprès du Préfet Maritime pour que la fermeture n’ait lieu qu’après la saison estivale de 1982. Accord pour le 1er octobre 1982.
1982 - Le 28 juillet 1982, la fermeture est officiellement annoncée pour le 1er octobre et le
Préfet Maritime demande de lui faire savoir si la commune envisage, pour ses besoins propres, de solliciter la location du sémaphore.
Réponse du Maire le 3 août 1982 : une réunion du Conseil Municipal à ce sujet aura lieu fin septembre, début octobre 1982.
Visite du Préfet Maritime en mairie de Landéda le 24 septembre accompagné par le Capitaine de Frégate, Mr FUSCH, en présence des conseillers municipaux. Exposé du Préfet sur le sémaphore et de la
surveillance des plages.
Réunion du Conseil le 1er octobre. Les conseillers pensent qu’une location durant les trois mois d’été est envisageable. Le personnel chargé de la mise en oeuvre du sémaphore serait recherché par
les soins de la commune. Une demande pour le réarmement du sémaphore est transmise à Monsieur le Mise de la Mer (pas de réponse)
1983 - Par lettre du 13 mai 1983, le Préfet Maritime refuse d’armer par du personnel de la
Marine Nationale le sémaphore à des fins de Sécurité Civile et d’affecter 2 matelots effectuant leur service militaire à la surveillance des plages.